Début mars, la Préfecture de police de Paris a communiqué les révisions des plans de circulation et des zones de sécurité qui seront appliqués durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Plus de 10 millions de spectateurs sont attendus dans la capitale, ce qui va engendrer un afflux important de monde dans les transports en commun et sur les réseaux routiers. La sécurisation des sites impliquera également des contraintes de circulation qui risquent d’impacter fortement la mobilité des Parisiens et des Franciliens. Entre l’augmentation annoncée des tarifs des transports, les restrictions de stationnement et les fermetures de routes, la grande fête mondiale du sport risque donc d’en crisper plus d’un.

Veiller au bien-être des collaborateurs

Télétravail, horaires décalés, congés rallongés, durant cette période estivale exceptionnelle, les entreprises vont devoir s’adapter, certaines ayant déjà anticipé cette désorganisation redoutée. Pour Loredana Maïer, Directrice générale de l’UNMI, pas question d’imposer de la fatigue et un stress inutile aux collaborateurs, dont certains vivent déjà à près d’une heure de Paris. « Ce sera télétravail pour tous ! Nous savons que Paris va être complètement bloqué, certaines lignes de métro seront fermées et les délais de transport risquent d’être rallongés. J’estime qu’il est de la responsabilité du dirigeant de veiller au bien-être des collaborateurs en leur facilitant le quotidien pendant cette période », indique-t-elle.

Le siège du Groupe UNMI sera donc fermé du 15 juillet au 16 août. « Il est plus facile d’imposer le télétravail pendant l’été. Une grande partie des collaborateurs étant en congés, la fermeture du site n’aura pas d’impact sur notre fonctionnement. Finalement, nous voilà presque contraints de gérer une situation de crise, en tout cas d’activer un processus spécial parce que les JO se tiennent à Paris », ironise Loredana Maïer. La dirigeante reste toutefois très sereine : « Suite à la crise sanitaire, nous avons désormais cette capacité de pouvoir travailler à distance à tout moment et sans conséquence sur notre fonctionnement ». À quelque chose malheur est bon : généralisé il y a 4 ans dans l’urgence, le télétravail s’est aujourd’hui banalisé au point de faire partie du quotidien de nombreux salariés.