Article publié en octobre 2024

Prévention du risque psychologique en entreprise : le choix du bon accompagnement

Bien-être au travail
Temps de lecture : 2min30
Intervenir en préventif et aussi rapidement que possible pour accompagner les salariés en détresse psychologique, voilà le leitmotiv du cabinet Stimulus, leader européen de la santé psychologique au travail et partenaire de l’UNMI depuis 2019.

Arnaud*, 38 ans, est comptable dans un cabinet de la région lyonnaise. Au cours de l’été, un décès soudain a frappé sa famille le plongeant dans une profonde tristesse.  De retour au bureau après quelques jours d’arrêt, il décide de contacter la plateforme Stimulus Care Service. Au bout du fil, un psychologue l’écoute attentivement et l’interroge pour évaluer son état psychologique et l’aider à formuler sa demande. Trois séances suffiront pour l’aider à verbaliser ses émotions, le rassurer sur ses ressentis et l’accompagner dans son travail de deuil. Claire*, 55 ans, est cadre depuis près de 20 ans dans un groupe de la grande distribution. Depuis quelques mois, elle ressent un manque d’enthousiasme au travail, une grande fatigue mentale et physique, comme un sentiment diffus de déprime, de démotivation, d’irritabilité. Un matin du mois de juin, elle est incapable de mettre un pied à terre, « c’est comme si mon corps m’avait lâchée », confiera-t-elle quelques jours plus tard à l’un des experts du cabinet Stimulus qui a répondu à son appel de détresse.

DES OUTILS ET DES EXPERTISES VARIÉS

Arnaud et Claire ont eu tous deux le bon réflexe : se tourner vers Stimulus Care Service dont la Ligne ® d'écoute et de soutien psychologique à distance propose une prise en charge confidentielle et anonyme, 24 h/24 et 7j /7. En se connectant à la plateforme, une personne peut également prendre un rendez-vous en visio ou par téléphone directement avec un(e) psychologue ou dialoguer par écrit, tchat ou email. « Notre objectif est d’essayer de résoudre le problème qui nous est confié le plus rapidement et le mieux possible. Nous travaillons avec des psychologues dont les profils et les approches diffèrent. Certains sont spécialisés en traumatologie, d’autres en thérapies comportementales et cognitives, ou encore en thérapie EMDR, autrement dit des outils et expertises variés qui nous permettent d’apporter la réponse la plus adaptée à chaque prise en charge. Dans certains cas, un ou deux appels suffisent pour apaiser une situation ou un mal-être. Parfois, il est nécessaire d’orienter une personne vers une prise en charge psychothérapeutique ou psychiatrique », indique Emmanuelle Taylor-Bon, responsable commerciale et marketing pour Stimulus Care Services.

Événement grave (deuil, agression, maladie, etc.), difficultés familiales (divorce, gestion des enfants, statut d’aidant, etc.), gestion de comportements indélicats ou inappropriés, tensions relationnelles au sein d’une entité ou d’une équipe : des situations sensibles et diverses peuvent survenir dans une entreprise et impacter le moral et la santé psychologique des salariés. Car Arnaud et Claire ne sont pas des cas isolés, bien au contraire. En 2023, plus de 60% des sollicitations du dispositif Stimulus étaient le fait de personnes actives, 78% entre janvier et juillet 2024, selon les statistiques internes transmises par le cabinet. « Sans parler de tendance, je dirais qu’il est important que les salariés se sentent en capacité de nous appeler, qu’ils soient en activité ou en arrêt de travail. Il est important d’agir sur la prévention pour empêcher les arrêts de travail, tout comme il est nécessaire d’accompagner les personnes en arrêt pour permettre un retour en poste plus rapide », assure Emmanuelle Taylor-Bon. Les troubles psychologiques sont toujours les premières causes des arrêts de travail de longue durée. Stimulus évalue entre 7 et 10% la proportion des appelants qui sont en burnout : « C’est un chiffre très élevé qui a tendance à baisser. Le développement des approches de prévention y est certainement pour quelque chose : la mise en place de politiques bien-être en entreprise, de référents santé mentale, la formation des managers à la détection des salariés à risque, l’essor du télétravail ont sans doute permis d’apaiser l’épuisement professionnel. Mais les états anxieux et dépressifs restent très présents parmi les personnes qui nous contactent. Il y a en effet d’autres sources de stress peut être plus personnelles qui font que le soutien psychologique reste essentiel et déterminant pour soutenir les salariés », analyse-t-elle.

Anticiper la reprise pour éviter la rechute

Une enquête de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) a montré que 50 à 60% des jours d’absence au travail en Europe étaient liés au stress. « Les recherches sur le sujet sont claires : la reprise est anticipée et les risques de rechute baissent suite à un accompagnement psychologique. Souvent, les personnes qui ont bénéficié de Stimulus Care Services peuvent reprendre le travail plus sereinement et plus rapidement », assure Emmanuelle Taylor-Bon. Cette dernière mentionne une étude publiée en 2021 dans la revue Journal of Affective Disorders qui a analysé l'impact de la thérapie cognitive et comportementale (TCC) sur le retour au travail des patients en arrêt maladie pour dépression. Les résultats ont montré que les patients ayant bénéficié de la TCC avaient 30% plus de chances de reprendre le travail dans les six mois, comparé à ceux ayant reçu un traitement standard sans accompagnement psychologique spécifique.

La santé mentale, grande cause nationale

Parmi les obligations de l’employeur (Code du Travail, L 4121-1), il y a celle de veiller à la protection de la santé mentale des salariés. Si certains employeurs le font encore « par obligation », d’autres ont réellement pris la mesure de l’enjeu. « Emmanuel Macron a souhaité faire de la santé mentale une grande cause nationale. C’est un signal fort qui doit inciter les dirigeants d’entreprise à se mobiliser davantage », espère Emmanuelle Taylor-Bon pour qui le lancement d’une démarche de prévention du risque psychologique en entreprise est assurément un retour sur investissement. Si l’on en croit une étude de l’OMS, pour un dollar investi dans la prévention des troubles mentaux au travail, les entreprises peuvent obtenir un retour sur investissement de 4 dollars en raison de la réduction de l'absentéisme, de l'amélioration de l’efficacité, et de la baisse du turnover.

*Les prénoms ont été modifiés.

 

Le chiffre :

13 millions : Le nombre de Français rencontrant chaque année un trouble psychique, soit près d’1/5ème de la population.

 

Pour en savoir plus : 

Santé psychologique au travail : avec Stimulus, des outils pour prévenir et agir

 

Sources :

Enquête de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) ->

Etude de l’OMS – Mental health at work: Policy brief

 

 

 

 

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