Ils s'engagent à nos côtés : Claire-Marie Calmard

Quel est le sens de votre engagement ?

Claire-Marie Calmard : J’ai cessé mon activité professionnelle le 1er juillet 2022 après avoir dirigé Avenir Santé Mutuelle pendant 15 ans. Rejoindre le conseil d’administration d’UNMI’Mut est pour moi l’occasion de prolonger cette expérience professionnelle tout en y trouvant un sens personnel. J’aime donner, partager et soutenir les causes qui me correspondent et je me retrouve en tous points dans le projet UNMI’Mut. Je suis par ailleurs sensible à l’état d’esprit positif et constructif qui règne aussi bien au sein du conseil que dans les équipes opérationnelles. J’apprécie enfin la dynamique impulsée par Loredana Maïer qui a su s’imposer dans un milieu assez fermé qu’était (ou qu’est) la mutualité, grâce à sa personnalité, son professionnalisme et ses compétences.

Comment fait-il écho à votre parcours personnel / professionnel ?

C-M. C. : Je suis rentrée dans la Mutualité en 1986 tout à fait par hasard. J’avais beaucoup voyagé, je revenais d’Afrique et je cherchais du travail. J’ai répondu à l’offre d’une structure de province qui recherchait une personne pour développer (déjà !) la prévoyance. Je n’en suis jamais partie ! Les valeurs mutualistes sont les miennes : l’entraide, la solidarité, le partage, le dynamisme aussi, l’équité, l’égalité, agir non pas à des fins personnelles mais pour la collectivité. Mon parcours personnel m’a conduite également à entraîner pendant 20 ans des jeunes gymnastes au sein d’une association sportive. Le sport est une excellente école de la vie, on y apprend la rigueur, le respect, le sens du travail et du dépassement de soi.

Être administrateur UNMI en 2023, qu’est-ce que cela implique ?

C-M. C. : Cela implique de l’engagement, de la présence, d’avoir une vision futuriste, mais avec du réalisme pour ne pas vouloir faire tout et n’importe quoi, un esprit de construction et de l’anticipation, aussi, pour être là au bon moment. Et puis, cela nécessite une grande capacité d’écoute vis-à-vis des mutuelles adhérentes et de leurs adhérents. Enfin, il me semble primordial d’avoir la volonté de vouloir réussir quelque chose pour le collectif et non pas pour soi.

Pour mieux vous connaître …

Si vous étiez un métier, lequel serait-il et pourquoi ?

C-M. C. : Je dirais le métier de professeur d’éducation physique et sportive. Cet enseignant a une responsabilité immense, celle de continuer à développer le potentiel physique, mental artistique de chaque personne, et cela quel que soit son âge, sa condition physique et /ou sa condition sociale. Son rôle est de former des citoyens épanouis, lucides, autonomes, socialement éduqués, dans le souci et la finalité du « vivre ensemble », des personnes qui soient capables de faire des choix éclairés et responsables. C’est un métier au service de la collectivité et aussi de l’individu. Plus jeune, je voulais en faire mon métier mais, autre temps, autres mœurs, mes parents ont fort justement refusé de m’inscrire dans un club sportif pensant que j’allais bâcler mes études. C’est ainsi que quelques années plus tard, en 1984, j’ai passé et obtenu un diplôme fédéral pour pouvoir accomplir ce que j’avais toujours voulu faire…

Si vous étiez une figure historique/personne célèbre, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

C-M. C. : Je choisirais Simone Veil, une femme de caractère, déterminée, gaie, drôle et qui a su choisir les causes justes. Elle était une icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France mais aussi pour les droits de la femme. Il fallait avoir énormément de cran, à l’époque, pour s’engager comme elle l’a fait ! De plus, elle faisait partie du réseau Baden-Powell, elle disait même que le scoutisme était sa seconde famille, ce qui a été mon cas, également.

Si vous aviez un super pouvoir, quel serait-il ?

C-M. C. : Voyager dans le temps pour rencontrer les personnes qui ont fait l’Histoire mais aussi et surtout pour revoir et écouter (et entendre) ceux qui nous ont quittés, les membres de notre famille, nos amis… Et aussi pour pouvoir avoir un œil sur le futur et anticiper d’éventuelles difficultés pour prendre à l’avenir les bonnes décisions.