Bien-être au travail : l'UNMI donne l'exemple
De quoi parle-t-on exactement ?
Comment définir le bien-être au travail ? Une définition du Larousse indique qu’il s’agit d’un « état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit ». Il ne faut pas confondre bien-être au travail, bonheur au travail et qualité de vie au travail, trois éléments très souvent imbriqués les uns avec les autres quand il s’agit d’évoquer l’épanouissement professionnel. Au sein de l’entreprise, le « bien-être » dépend de nombreux facteurs comme le management, le rythme de travail, la qualité des relations entre collaborateurs, la sensation d’être utile, d’avoir un travail porteur de sens, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Depuis quelques années, les entreprises ont pris conscience que la performance sociale n’est plus un gadget et qu’elle nourrit leur performance économique. En termes de productivité, d'innovation et de satisfaction client, elles ont donc tout à y gagner !
Un cheminement progressif
Après avoir instauré des mesures améliorant la qualité de vie au travail (charte sur le télétravail en janvier 2018 pour les cadres au forfait jour, droit à la déconnexion inscrit dans la charte informatique), l’UNMI a construit un véritable programme dédié au bien-être au travail. « Il fait suite à la rédaction du Document Unique d’Evaluation des Risques professionnels (DUER*), en septembre 2018. En concertation avec Loredana Maïer, notre Directrice générale qui est très engagée sur le sujet, nous avons décidé de mettre en place un programme bien-être à destination de nos collaborateurs, qui sont le plus souvent des personnes sédentaires et travaillant sur écran toute la journée », explique Émilie Lannoy, Responsable des Ressources Humaines (RRH) à l’UNMI.
Des activités en simultané
Appliquer une démarche bien-être dans une entreprise multi-sites n’est pas toujours chose aisée quand il s’agit de favoriser la cohésion. « Dans le cahier des charges rédigé pour l’appel d’offres, nous avions posé deux critères non négociables : la simultanéité des activités sur nos quatre sites et l’organisation d’une activité différente chaque mois. Il nous semblait essentiel de partager quelque chose au même moment car le bien-être c’est aussi la cohésion, le temps partagé, les fous rires », poursuit la RRH. L’UNMI a donc signé en septembre 2019 un contrat d’un an avec une entreprise spécialisée dans le bien-être au travail. Celle-ci a élaboré, conjointement avec l'UNMI, un programme composé des 4 activités suivantes : yoga des yeux, massage Amma, Do-in (automassage) et techniques d’autorelaxation. Ces actions sont proposées sur la base du volontariat, un mercredi par mois, à la même heure, sur les 4 sites de l’UNMI, à Paris, Bordeaux, Nancy et Olivet. Le dispositif a été bien accueilli par des collaborateurs plutôt enthousiastes. Une enquête de satisfaction sera réalisée dans quelques mois afin d’évaluer les bienfaits du programme et lui apporter des ajustements si nécessaires.
Favoriser la cohésion d’équipe
On le sait, un salarié en harmonie avec les autres est un salarié heureux, donc productif. Fédérer les équipes autour d’activités de loisirs conviviales, sportives ou culturelles est un élément clé du bien-être au travail. A l’UNMI, les initiatives en ce sens ne manquent pas. « En juin 2019, les 90 ans de l’UNMI ont été un moment fort dans la vie de l’entreprise. C’est le cas également des séminaires que nous organisons tous les deux ans. Sans attendre ces grands événements, nous essayons de multiplier les instants de vie : « Père Noël Secret », Halloween, etc… ». C’est bien connu, ce sont les petites attentions qui font les grandes relations…
Un facteur d’attractivité et de fidélisation
Le bien-être est enfin un argument supplémentaire des entreprises en recherche de nouveaux talents. Être « une entreprise où il fait bon travailler » est un facteur reconnu d'attractivité et de fidélisation des collaborateurs, et notamment des jeunes générations en quête de sens et d’un équilibre plus marqué entre vie pro et vie perso. « La rémunération à elle seule n’est plus suffisante. C’est à nous de faire preuve de créativité pour les attirer autrement », conclut Émilie Lannoy.
L'INFO EN +
Le coût du mal-être au travail est considérable. Selon une étude menée en 2018 (statistiques de 2016) par le cabinet Mozart Consulting, il coûterait environ 13 340 euros par an et par salarié !
*DUER : En vertu de l'obligation générale de la sécurité qui lui incombe, l'employeur est tenu d'évaluer les risques éventuels et de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés de son entreprise.
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